Baby-Loup: le licenciement de la salariée voilée confirmé
Le licenciement pour faute grave d'une employée de la crèche Baby-Loup a été validé ce mercredi par la Cour de cassation. L'intéressée pourrait porter l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'Homme.
La Cour de cassation a confirmé ce mercredi le licenciement pour faute grave de la salariée voilée de Baby-Loup. Fatima Afif, puéricultrice et directrice adjointe de la crèche, avait été licenciée en 2008. Motif: elle avait refusé de retirer son voile malgré les demandes de sa directrice.
Depuis six ans, cette affaire fait l'objet d'un débat sur la laïcité, qui dépasse le simple cas de Fatima Afif.
Un feuilleton judiciaire
La décision de ce mercredi est la cinquième dans cette affaire en six ans. Voici les quatre précédentes:
2010: le conseil des prud'hommes de Mantes-la-Jolie émet un jugement en faveur du licenciement2011: la cour d'appel de Versailles confirme le licenciementmars 2013: coup de théâtre. La Cour de cassation annule le licenciementnovembre 2013: deuxième surprise. La cour d'appel de Paris confirme de nouveau le licenciement>> Lire aussi: ce qu'il faut savoir pour comprendre l'affaire
Fatima Afif n'a désormais plus de recours possible auprès de la justice française. Mais l'ex-salariée de Baby-Loup pourrait, comme elle l'a laissé entendre, porter l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'Homme.
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